Bank One a organisé la première édition de sa série Bank One Leadership Discussions (BOLD) le 10 septembre 2019 au Hennessy Park Hotel, Ebène devant un public regroupant des leaders d’opinion issus de divers secteurs économiques.

Pratibha Thaker, directrice éditoriale et régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique de l’Economist Intelligence Unit (EIU), était l’oratrice principale et a fait le point sur l’économie mondiale et les défis auxquels elle est actuellement confrontée. Ben Lim, directeur général d’Intercontinental Trust Ltd, et François Eynaud, directeur général de Sun Resorts, ont quant à eux partagé leurs points de vue sur les secteurs du commerce mondial et du tourisme, respectivement.

Ravneet Chowdhury, PDG de Bank One Limited, a annoncé que BOLD a été lancé pour stimuler des discussions de qualité sur les domaines clés qui influencent l’économie mauricienne. Cela comprend à la fois les développements locaux et internationaux, l’île Maurice étant une économie orientée vers l’exportation et dépendante des importations.

« L’objectif de BOLD est de présenter une analyse de la situation économique actuelle. Nous aimerions également susciter un débat sur les mesures à prendre pour améliorer la situation ou permettre à l’économie de prendre une autre trajectoire. Le secteur des entreprises globales, qui représente 5,7 % de notre PIB, a connu de nombreuses transitions au cours des dernières années, en particulier avec les nouvelles réglementations en vigueur. En ce qui concerne le tourisme, qui représente 8,6 % de l’économie mauricienne, il est encourageant de constater que le secteur a évolué par rapport aux défis auxquels il était confronté en 2008-09 et a montré une croissance modeste mais robuste au cours des dernières années », a déclaré Ravneet Chowdhury, CEO de Bank One Limited.

Ravneet Chowdhury a également fait remarquer que l’économie mondiale se trouve actuellement dans une situation très intéressante, puisqu’elle a connu l’un des marchés haussiers les plus longs et les plus rentables depuis les précédentes crises financières, et ce malgré la baisse de la croissance du PIB dans le monde entier. Toutefois, la menace d’une nouvelle crise financière plane toujours et appelle des mesures de précaution.

Pratibha Thaker, directrice éditoriale et régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique de l’EIU, a souligné que l’économie mondiale traversait des eaux tumultueuses. Les flux commerciaux mondiaux, la production manufacturière et les investissements des entreprises sont perturbés par des différends commerciaux non résolus, des tensions politiques et l’incertitude des politiques. D’un autre côté, des marchés du travail solides (caractérisés par un faible taux de chômage et des salaires en hausse) et un crédit encore bon marché soutiennent les dépenses de consommation et de nombreux secteurs de services. De nombreux gouvernements et grandes banques centrales réagissent aux perspectives économiques incertaines en assouplissant leur politique monétaire et en déliant les cordons de la bourse. Il existe une certaine marge de manœuvre sur le front de la politique économique, mais l’accumulation de vulnérabilités financières sur les principaux marchés pèsera sur les décideurs et nécessitera un équilibre prudent.

En ce qui concerne l’économie mauricienne, Pat Thaker a souligné que « l’île Maurice devrait afficher des taux de croissance économique raisonnables plutôt que spectaculaires au cours des prochaines années. Parmi les facteurs de croissance positifs à court terme figurent les projets de travaux publics, le dynamisme des arrivées touristiques et les ajustements de la politique économique. Les autorités se sont montrées préoccupées par les effets du différend commercial entre les États-Unis et la Chine, par les incertitudes entourant le Brexit et par le ralentissement de l’économie chinoise, qui constituent un risque pour les flux de marchandises et de capitaux. Parallèlement aux ajustements de la politique économique à court terme, les autorités s’attachent à diversifier les produits, les services et les partenaires commerciaux ou d’investissement de l’île. Le renforcement du Centre financier international et du Global Business Sector restera au cœur des plans de l’île pour devenir un centre mondial de commerce et d’investissement, avec une spécialité particulière dans la facilitation des transactions à travers l’Afrique et avec l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie ».

Née d’une joint-venture entre CIEL Limited et I&M Holdings PLC en 2008, Bank One Limited a choisi, dès le départ, de servir les quatre principaux segments bancaires, à savoir la banque de détail, la banque d’entreprise, la banque privée et la banque internationale. Elle est aujourd’hui reconnue comme une banque à croissance rapide avec des fondamentaux solides et a été classée comme la 30e entreprise la plus rentable et la 9e plus grande banque à Maurice par la publication The Top 100 Companies 2019.

Au cours des dix dernières années, Bank One s’est constitué une clientèle de plus de 50 000 personnes, servie par une équipe dévouée de plus de 400 employés bien formés et disposant d’un actif de 40 milliards de roupies. Bank One offre une large gamme de produits et services bancaires à ses clients à travers une empreinte géographique répartie sur l’île de Maurice comprenant 12 succursales et un réseau de guichets automatiques bien distribué. Elle a également acquis une solide réputation pour ses services de trésorerie et a mis au point une proposition de valeur en matière de commerce électronique qui séduit les clients du monde entier. Reconnue par Visa pour ses pratiques de gestion des risques liés au commerce électronique, Bank One a récemment étendu son réseau de partenaires et intégré MasterCard et UnionPay.

Notée par CARE Ratings (Africa) avec une note d’émetteur  » CARE MAU A+ (Is) ; Stable « , Bank One continue de s’appuyer sur la forte présence de ses deux actionnaires, I&M Holdings PLC (capitalisation boursière de 475 millions de dollars) et CIEL Group (capitalisation boursière de 334 millions de dollars) sur le continent africain pour se positionner comme une force bancaire mauricienne et régionale de premier plan avec et à portée mondiale.

Pratibha dirige l’équipe de l’EIU pour le Moyen-Orient et l’Afrique et est également responsable des autres équipes régionales. Pratibha possède de nombreuses années d’expérience et veille à ce que les prévisions et les analyses de l’EIU concernant les économies des pays soient étroitement intégrées aux perspectives macroéconomiques mondiales. Elle possède les compétences analytiques et l’expertise régionale nécessaires pour diagnostiquer les problèmes et concevoir des solutions viables.

Pratibha est titulaire d’une maîtrise et d’une licence en économie de l’université de Londres. Elle est également titulaire d’une maîtrise en études régionales de la SOAS, Université de Londres. Elle assure le leadership intellectuel nécessaire pour garantir que l’analyse et les prévisions de l’EIU pour les marchés du Moyen-Orient et de l’Afrique sont les plus perspicaces disponibles pour les décideurs internationaux.